Behrouz
Ehsani Moghaddam
Behrouz
Ehsani Moghaddam a obtenu en 1991 un B.Sc. en génie
agricole avec distinction de l’Université de
Téhéran (Iran) et, en 1995, un M.Sc. en sélection
végétale de la même université. De 1993 à 2000, il
a travaillé comme chercheur à l’Agricultural
Research, Education and Extension Organization (AREEO) d’Iran;
il y a mis au point un protocole de production d’embryons
somatiques et de végétaux complets à partir de la
culture de cellules en suspension de la betterave
sucrière. Il a aussi travaillé à diverses techniques
de culture des cellules végétales comme la culture de
protoplastes, d’organismes unicellulaires et de
pollen. Le gouvernement de la Malaisie lui a accordé
une bourse pour qu’il poursuive des études avancées
et, en 2004, il a obtenu un Ph.D. en biotechnologie
végétale de l’Université Malaya, à Kuala Lumpur
(Malaisie). Dans le cadre des travaux menant à l’obtention
de son Ph.D., il a utilisé des techniques
traditionnelles et de nouvelles techniques de biologie
cellulaire et divers outils comme la microscopie
électronique à transmission (MET), la microscopie
électronique à balayage (MEB), la microscopie
confocale à balayage laser (MCBL), et l’analyseur d’images
pour étudier le comportement des cellules de plants de
betterave sucrière in vitro. Ses travaux lui ont
également permis d’acquérir de l’expérience dans
les domaines suivants : études histochimiques de
différents tissus comme la racine et la pousse,
détermination du cycle des cellules et synchronisation,
études des chromosomes, activités sur la mitose,
études ultrastructurales des cellules, activités sur
le noyau et les organites, et analyses de l’ADN et des
protéines. Détenteur d’une bourse de
perfectionnement postdoctoral, il travaille actuellement
au laboratoire de génétique et de physiologie des
fruits du Centre de recherche et de développement en
horticulture d’Agriculture et Agroalimentaire Canada,
à Saint-Jean-sur-Richelieu, sous la supervision de
M. S. Khanizadeh. Ses travaux portent sur la
relation entre les antioxydants et la résistance des
fraises aux maladies, et sur la production de plantes
haploïdes grâce à la culture du pollen.
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